Leçon d'un échec

(je reposte les RP que j'ai fait pour le front 11-12)


Comment en était t’on arrivés là ? Où la machine avait elle bien put s’enraillée pour que la situation tourne aussi mal ?

Sur le papier il n’y avait pourtant rien à redire : deux compagnies avaient été mobilisées contre l’Alliance, les deux camps s’observant durant plusieurs jours sans aller à la confrontation, faisant un remix de la drôle de guerre. Dès les premiers jours Claire et Diante étaient partis en infiltration au côté de Master Chief et Cortana, allant reconnaître le Quartier Général.
Mais il avait suffit d’un coup de zèle d’un soldat de l’Empire non camouflé pour que tout foire, le binôme devant se replier rapidement.

Pourtant rien n’était encore perdu : le QG avait été encerclé par deux ceintures de soldats, l’OEL* et la SPAD se tenant prêt à repousser l’assaillant.


Cependant tout avait mal tourné, un manque de communication flagrant ayant conduit à cette situation. Alors de qui êtes-ce la faute ?

Des FO qui avaient débarqués camouflés sur ce QG, gênant ainsi les déplacements de troupes ?
Des soldats qui avaient quittés la ceinture du QG sans prévenir ?
De ceux qui n’avaient pas eut l’idée de signaler leurs attaques ?
Des généraux qui n’avaient pas sus coordonner toutes les troupes ?

La faute à tout le monde…ou la faute à personne ?


Heureusement l’évacuation du Quartier Général s’était déroulée dans le calme, le colonel de la compagnie adverse succombant sous les coups des impériaux. Et plus important que tout : l’Empereur avait put être mis en sécurité, cette simple pensée étant en soit une victoire.


Et maintenant ? Le temps des règlements de comptes était il venu ? Fallait il désigner des fautifs et les condamner pour leurs erreurs ? Etes-ce ça la meilleure des solutions ?

Le soir même le colonel Freddy avait réunis la compagnie autour d’un feu de camps, la meute répondant présente à l’appel de son colonel. Alors, sans agressivité ou fausse justification, l’heure du bilan sonna. Où avait fauté le collectif, ce qui devait être entrepris pour s’améliorer.


Si ce qui ne tue pas nous rend plus fort, alors les ennemis de l’Empire avaient du souci à se faire. Car les erreurs d’hier deviendront nos forces de demain.

Si ce qui ne tue pas nous rend plus fort, alors les ennemis de l’Empire avaient du souci à se faire. Car les erreurs d’hier deviendront nos forces de demain…et ce fut bien le cas.

Sitôt après l’évacuation du QG 12, les impériaux avaient été mobilisés pour défendre la position plus au Nord, baptisé Quartier Général N°11, et plus particulièrement son pont qui était le seule chemin encore libre pour y accéder.

Et pourtant le démarrage avait laissé craindre le pire, les soldats de l’Empereur ne semblant avoir rien retenu du précédent échec : une organisation calamiteuse avec un positionnement pour le moins douteux avait laissé l’ennemi avancer sur le pont, une autre défaite semblant pointer le bout de son nez.

Mais c’est au moment où on semble toucher le fond qu’on se rend compte de la vraie valeur des hommes, et que la nature fait une sélection entre les forts et les faibles. Non ! L’Empire ne pouvait pas reculer et céder devant les capitalistes ! Sinon comment pourraient-ils encore regarder leurs frères d’armes dans les yeux sans ressentir la honte ?

Alors, petit à petit, le changement s’opéra. Un binôme blanc avait réussit à passer discrètement le pont ? Il ne survécu pas la soirée. Et tandis que l’Empire reprenait espoir, les hérétiques commençaient à reculer. Les cadavres en armure blanche, autrefois si rares, se mirent à devenir monnaie courante.


Certains réclamèrent alors d’avancer, voyant déjà la reprise du QG12 à portée de main. Mais qui sait quelle tromperie était capable m’ennemi, et si ce replie n’était pas une tentative de les attirer dans un piège ? La bataille n’était pas encore finie…mais l’espoir était revenu dans le cœur des fils de l’Empereur.

Etes-ce la vérité ? Non pas une feinte que leur ennemi était entrain d’organiser pour les attirer dans un piège ?


Depuis combien de temps durait ce front déjà ? Combien de jours s’étaient écoulés depuis que l’OEL* affrontait la Poex, parfois aidée par d’autres compagnies impériales dont aucune n’était restée bien longtemps ?

Plus d’un mois selon le calendrier.


Un mois de souffrance, de doute après la chute du QG12, de tension avec l’ouverture si chaotique de ce front. Un mois de pertes, de concentration intense pour ne pas commettre les mêmes erreurs.

Mais aussi un mois de joie, de plaisir en comparant le ratio de pertes. L’Alliance Terrestre, cette armée qui semblait invincible il y a quelques semaines encore, venait de lourdement chuter.
Il faut dire que le pont avait été d’une grande aide : sur de leur puissance les alliés essayaient de le traverser désespérément, obligés de s’arrêter au beau milieu pour se reposer, subissant les contre-attaques de l’OEL*, puis l’individualisme les faisant se replier de peur d’être le prochain à passer sur la cuve.


Et en cette belle matinée de Décembre, les éclaireurs impériaux étaient revenus avec d’excellentes nouvelles : l’Alliance reculait. Petit à petit, le front en face d’eux se vidait, laissant retomber la pression. Le QG11 était sauf.



Une fois de plus la victoire était impériale, elle était pour l’OEL*.