Ordre pour l'Empire Libre
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 La belle et la bête.

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AuteurMessage
Freddy




Messages : 495
Date d'inscription : 10/12/2008

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MessageSujet: La belle et la bête.   La belle et la bête. Icon_minitimeDim 28 Déc - 22:13

Quelque part dans le désert d’Egypte :


Freddy : « - Tient bon, plus qu’une journée et on aura rejoins nos lignes.

Fredlepreu : - Je…j’en peux plus...suis à bout…

Freddy : - Allez du nerf ! Bouge toi le cul, ils vont bientôt nous rattraper !

Soudain, au détour d’un rocher, un soldat allier sort de sa cachette, munit de son lance flamme il met en joug Freddy et s’apprête à faire feu…

Freddy reste inerte, comme figé ; le sang de Fredlepreu ne fait qu’un tour avant qu’il ne saute pour sauver la vie de celui qui est presque comme un fils pour lui.
Ce geste aurait pu les sauver tous les deux, à quelques seconds prêts, quelques secondes que Fredlepreu n’aura pas eu…



FFFFRRROOOOOOUUUUUUUUUUUFFFFFFF !!!!!!


Freddy se relève, le bras et le flanc gauche, ainsi qu’une large partie de son visage gravement brûlé, les larmes qui s’échappent de ses yeux s’évaporent instantanément au contact de sa chair calcinée… Il se munit de son double sabre laser, l’allume et en un seul geste précis hôte la vie de son ennemi.

Le temps semble s’être arrêté, Freddy tombe à genou tout proche des cendres de son fidèle ami, il reste ainsi pendant quelques minutes le regard vide...et finit par perdre connaissance.




Trois jours plus tard, centre médicale d’un QG impérial :



Infirmier : « - Vous revenez enfin à vous, vous avez dormi deux jours d’affilés, vos blessures étaient pas belles à voir quand on vous à retrouvez, mais vous avez eu de la chance et aucune ne s’est infectée. »

Freddy : - Fredlepreu, où est le capitaine Fredlepreu ?

Infirmier : - Vous ne vous souvenez de rien ?

Freddy : - Me souvenir de quoi ?

Infirmier : Et bien, …

Régal : Laissez nous, j’ai à m’entretenir avec le général de Brigade, merci.
Infirmier : A vos ordres général.

Régal attends que l’infirmiez sorte, puis s’assois sur la chaise au chevet de Freddy.

Régal : Je suis content que tu te sois remis sans trop de mal, quand ils t’ont retrouvés tu étais en piteux état…

Freddy : Cesse de tourner autour du pot, qu’est-il arrivé ? Où est Fredlepreu ?

Régal : … Fredlepreu n’est plus, il a été pris dans le souffle d’un lance flamme, il ne nous restait plus de quoi utiliser le clonage…c’est ce que tu as dit quand les gars t’ont ramené ici.

La mémoire revient alors à Freddy, comme un coup de couteau en plein cœur, il pousse un râle de douleur et de colère. La haine l’habite tout entier, brusquement il se lève, se précipite vers le bureau tout proche, le renverse avec une facilité que seul un tel désespoir peut permettre, puis il se met à marteler le mur de toutes ses forces, comme si celui-ci était la source de toutes ses souffrances…
Régal bondit et tente de le maîtriser dans sa furie, mais Freddy lui décoche un violent coup en plein visage, des os craquent sous la force du coup.
Puis Freddy s’arrête net pendant un cours instant il regarde Régal et s’écroule, son corps se désarticulant dangereusement à cause de convulsions.

Régal se précipite sur le bouton d’urgence médical, le médecin de garde arrive au pas de course suivit de prêt par ses infirmiers.


Régal : - Vite, faites quelque chose !



Une semaine plus tard, quartier général, bureau du maréchal Sejanus :


Alexei Sejanus : - Ce qu’a fait le Général de Brigade Freddy est intolérable, on ne peut pas se permettre de tels actes d’insubordination à la tête de notre armée. Il doit être radié de l’Etat Major et il passera au plus vite devant le tribunal de la FOI.

Régal : - Le général de Brigade Freddy a subit un grave choc autant physique qu’émotionel, il n’a pas agit de façon consciente, vous l’auriez vu, il était… comme posséder… Et depuis, il n’a pas prononcé un seul mot.
Bien sûr, ce qu’il a fait est très grave, mais je pense que nous devons le pardonnez, après tout la victime c’est moi, et je ne porterais pas plainte auprès de la FOI, les médecins de sa Sainteté l’Empereur on fait un travail remarquable, ma fracture est presque remise, comme vous pouvez le constater je suis en mesure de m’exprimer tout à fait normalement.

Le maréchal ne répond rien, au lieu de ça il presse le bouton reliant son interCoM à celui de la secrétaire de l’Etat Major.

Alexei Sejanus : -Faites entrer le général de brigade je vous pries.

Svetlana :
-Bien monsieur, il arrive.

Après un court instant, on frappe à la porte, trois coups secs.

Alexei Sejanus :
Entrez !

Freddy entre, referme la porte et fait le salut impérial sans prononcer le moindre mot.

Alexei Sejanus :
-Général de Brigade, ce que vous avez fait est inqualifiable, et me déçois beaucoup de votre part. Cette attitude n’est pas digne d’un membre de l’Etat Major impérial, vous en êtes conscient ?

Freddy reste toujours immobile, le regard fixant le vague droit devant lui, muet.

Alexei Sejanus :
-Vous ne faites rien pour arranger les choses. Je devrais vous dégrader et vous faire passer par les cellules de la FOI…

Le maréchal laisse un blanc, espérant une réaction qui ne vient pas…

Alexei Sejanus :
-…vous avez une permission de trois semaines, il vous ai interdit d’approcher à plus de cinq kilomètres de toute zone de front. Durant cette période vous serrez considérez comme un civil quelconque. Tâchez de faire bon usage de ces trois semaines. Rompez !

Toujours sans un mot, Freddy se retourne et s’en va, en faisant claquer lourdement la porte.

Régal :
- Merci pour lui monsieur, merci.



Quelques heures plus tard, le Caire, capitale impérial en Egypte :



Freddy est assis seul dans le coin le plus sombre de la pièce, son regard est toujours aussi vide, dans une main il tient un verre vide dans l’autre une bouteille de vodka. Les personnes dans la salle semblent l’éviter autant que possible.
Il est presque réduit à l’état d’une bête, son visage est défiguré à cause de ses blessures, ces vêtements son crasseux à cause de la traversée du désert qu’il a effectué deux heures auparavant.
A ses pieds, traîne une autre bouteille, vide, témoin d’une veine tentative de noyer ses souffrances.
Freddy, la bête, finit d’un seul trait le fond de la deuxième bouteille, puis s’affale sur sa table, avec si peu de retenue que la bouteille se brise à son contact.

Le gérant de l’établissement, alerté par le bruit, s’approche…

Gérant :
- Eh, mon gars, ça va ?

Pas de réponse, ni même le moindre signe de vie venant de Freddy.

Gérant :
- Oh tu me répond, oui ? J’sais très bien qu’tu m’entends, si tu crois que tu vas échapper à l’addition de cette manière tu te fourres le doigt dans l’œil et profond, c’est moi qui te l’dis !

Voyant que « la bête » ne réagissait toujours pas, le gérant empoigne Freddy par l’épaule et commence à le secouer. En un éclair, Freddy bondit plaque l’homme contre le mur en le serrant par le coup.

Freddy :
- Tu me touches pas ! T’as compris ?! tu me touche pas !

Gérant : - Bon, bon, pas de problème, vous pouvez partir, c’est moi qui offre…

Freddy : - Je pars pas d’ici, sert moi une autre bouteille, vite.

Un homme de bonne carrure intervient, il pose sa main sur l’épaule de Freddy :

Client :
- Ecoute bonhomme, tu vas gentiment t’en aller d’ici, sinon…

Le malheureux n’a pas le temps de finir sa phrase, Freddy se retourne, lui serre le poignet et d’un coup sec le lui brise avant de lui asséner un violent coup de tête. Le pauvre homme s’écroule en hurlant de douleur, le visage dégoulinant de sang.
La quasi-totalité de la salle se lève comme un seul homme, certains se munissent de bouteille vide, d’autre de chaise, tous encerclent Freddy. Ce dernier n’hésite pas une seconde, il soulève le propriétaire à bout de bras, le jette dans la foule, en hurlant comme un forcené.

La foule abasourdi, hésite un cours instant, mais retrouve bien vite ces esprits afin de corriger cet étranger qui se croit tout permis. La besogne ne durera pas longtemps et au bout de cinq minutes Freddy s’écroule, inconscient, il est prestement détroussé puis abandonné dans une impasse qui visiblement sert de déchèterie.



Durant les trois jours qui suivent Freddy erre dans les rues du Caire, se nourrissant de se qu’il trouve en fouillant dans les poubelles, dormant à même le sol tel un animal.


Le quatrième jour de sa permission, Freddy se retrouve sous un pont, il n’est plus que l’ombre de se qu’il a été, il s’est dangereusement affaibli, son hygiène inexistante a finit par faire s’infecter ses plaies, et il dégage une odeur répugnante.
Pourtant, il ne s’inquiète pas le moins du monde, il se contente de grommeler et de donner des coups de ci de là, parfois dans le vide, parfois contre le mur du quai.

Freddy :
- Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ?!?

Une femme, qui semblait avoir suivit la scène depuis le début, sort alors de l’ombre, elle est d’un grande féminité, ses vêtement moulant ses formes à merveilles, son teint pâle quasi maladif, si bien qu’on croirait presque à un ange sortit du néant.


La femme :
- En tout cas, ce n’est pas en frappant ce mur que tu auras la réponse.

Freddy se retourne vivement, prêt à bondir, tel un fauve.

Freddy :
- T’es qui toi ?

La femme : -Capitaine Elya de l’Armée du Saint Empereur du Grand Empire Sino-russe, aux vues de ce qui reste de ton uniforme je dirais qu’on fait partie de la même armée.

Freddy : -Génial, j’emmerde l’armée, j’emmerde le Grand Empire et l’Empereur, qu’ils aillent au diable et toi avec ! Dégage de là avant que je ne me fâche !

Elya : -Et que vas-tu faire ? Tu t’es regardé ? Tu es une loque humaine, indigne de porter l’uniforme impérial, tu me répugnes !

Freddy ne réfléchit pas un instant à la réalité qui lui est exposé, au lieu de ça il fonce droit sur elle, les poings refermés, prêt à frapper mais il ne rencontre que le vide. Elya évite le coup avec une facilité déconcertante, Freddy se retourne et tente une nouvelle fois de l’atteindre d’un coup de pied maladroit, Elya bloque sa jambe, lui assène un dure coup de coude en plein thorax puis fait un croche pied à la jambe d’appuie de Freddy, celui-ci s’écroule lourdement.
Sa dernière vision avant de perdre connaissance est le visage angélique d’Elya baigné dans un magnifique couché de soleil.


Un jour plus tard, chambre d’Elya :



Elya :
-Alors, ta petite crise est finit ? J’ai profité de ta petite…pause pour t’arranger un brin, t’étais dans un sale état, j’te parle pas des odeurs, enfin maintenant tu es propres et tes plaies sont désinfectées.

Freddy : - Tu as fait quoi ?! Tu te fou de moi, tu…tu…

Elya : Je, rien du tout, t’es un soldat de l’armée impérial, tu vaux mieux que ça, si t’en ai pas convaincu, fait moi confiance, je vais te convaincre.

Elya finit par un large sourire envoûtant.

Freddy : - Tu…tu as raison… Je suis désolé, merci, merci pour tout. J’étais perdu ...comme si j’étais une autre personne. Qu’est ce que je peux faire pour te remercier ?

Elya : - Commence dont par m’expliquer comment tu en es arrivé là.

Freddy lui explique toute l’histoire depuis le début, sa vie avant l’armée, Fredlepreu son père spirituel, les fronts, la perte de Fredlepreu…puis pris de fatigue il finit par s’endormir.

Elya, s’occupe de Freddy pendant quelques jours tant et si bien, qu’il est presque remis sur pied au matin du troisième jour, tout deux s’entendent à merveille, une alchimie magique commence à agir…



Matin du troisième jour :



Elya :
-Allez debout, espèce de fainéant !

Freddy : - …mmmm ? Quoi ? T’as vu l’heure ? Laisse moi encore une heure…

Elya : -Nan nan nan, il te reste moins de deux semaines avant la fin de ta perm’. Il va falloir que tu reprennes un entraînement intensif si tu veux revenir en forme sur le front ! Et n'oublies pas ce que tu me dois.

Elya finit une énième fois ça phrase avec ce même sourire qui ferait faire n’importe quoi à Freddy.

L’entraînement qu’Elya imposait à Freddy était rude, mais bénéfique, Freddy se sentait revivre jour après jour, autant sur le plan physique que mentale, Elya était son rayon de soleil.
Ses blessures physiques avaient finit de cicatriser, une opération de chirurgie esthétique avait permis d’en effacer les traces. La profonde affection qu’il portait à Elya lui permettait de passer outre la mort de Fredlepreu.

Freddy et Elya partageaient chaque minute de la journée et de la nuit, l’affection qu’ils avaient l’un pour l’autre se mua bien vite en un amour sincère. Et chaque soir, ils se donnèrent l’un à l’autre, jusqu’à ce que le terme des trois semaines soit atteint.



Freddy :
-Il est temps que nous rejoignons nos affectations, la guerre, la mort, la souffrance, il va nous falloir retrouver le front…il va nous falloir nous séparer l’un de l’autre…

Elya : -hihihi !

Freddy : -Je vois vraiment pas ce qui te fait rire comme ça !

Elya : -Allez, calme toi. Je ne t’ai pas tout dis, j’ai demander un mutation, elle a été accepter, je suis maintenant sous les ordres d’un certain Juil…

Freddy : -Tu as fait ça ? Vraiment ?

La lueur de joie qui anime alors le Regard de Freddy, se mue alors en un rictus de peur…

Freddy :
-Nan, je ne veux pas, je ne veux pas risquer de te perdre, pas toi…

Elya : -Ne t’inquiète pas pour moi, je t’ai bien mis une belle raclée la dernière fois, à ta place c’est de moi que je m’inquièterais.

Elya utilise alors, son arme fatale : le sourire enjôleur.



Quelques heures plus tard, Quartier général de l’Etat Major :



Svetlana :
-Contente de vous revoir, général de brigade Freddy, je vous annonce au général Régal. Capitaine Elya, enchantée de vous voir intégrer nos rangs.

Svetlana presse le bouton de l’interCoM relié au bureau de Régal.

Svetlana :
-Général, deux personnes pour vous.

Régal : -Bien, qu’ils entrent.

Après un instant, on frappe à la porte de Régal.

Régal :
- Ouai, ouai, entrez !

Freddy : - Alors ? Tu m’en veux à ce point pour me réserver un tel accueil ?

Régal : - Freddy ! Content de te revoir ! Dis moi, tu as l’air…transformé.

Freddy : - On peut dire ça en effet, je te présente l’origine de cette transformation : le capitaine Elya, elle a intégrer l’EOEL récemment. Et, euh…il faut que je m’excuse pour tous les problèmes que je t’ai apportée et…je te remercie, tu as sauvé ma place, tu as pris des risques…vraiment, merci.

Régal : -Et bien, à charge de revanche, tu me revaudras ça, en commencent par me payer un coup à boire se soir. Mais attention, pas d’abus, demain tu repars pour le front !

Elya : - Ne vous inquiétez pas pour ça mon général, je veilles au grain.

Régal : -Je compte sur vous.

Elya lui répond par un large sourire…
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